Alors que l’iceberg, surnommé A68a, s’est approché du bord du plateau ouest de la Georgie du Sud cette semaine, il a rencontré de forts courants, le faisant pivoter de près de 180 degrés, selon Geraint Tarling, un océanographe biologique du British Antarctic Survey.

C’est alors que l’iceberg a semblé couper le bord du plateau, et a provoqué la rupture d’un gros morceau. Ce nouveau morceau est un iceberg à part entière et a déjà un nom : A68d.

Les scientifiques ont observé pendant des semaines l’énorme iceberg, mesuré pour la dernière fois à 4 200 kilomètres carrés, alors qu’il se déplaçait à grande vitesse vers l’île.

Les chercheurs craignaient que l’iceberg, en se refermant sur l’île riche en vie sauvage, ne s’enfonce dans les fonds marins, perturbant ainsi les écosystèmes sous-marins. Ils craignaient également que l’iceberg n’empêche les pingouins de se rendre à la mer pour se nourrir.

Vendredi, l’iceberg A68a original se trouvait à environ 50 kilomètres de la côte ouest de l’île. Il semblait cependant se diriger vers le sud-est, en direction d’un autre courant qui l’emporterait probablement loin du bord du plateau avant de le ramener vers la zone orientale du plateau de l’île.

Cela signifie que l’iceberg pourrait encore causer un désastre environnemental pour la faune locale, mais le long de la côte est de l’île plutôt qu’au sud-ouest.

Le nouvel iceberg plus petit, A68d, s’éloigne de l’iceberg original. Les scientifiques ne savent pas encore s’il suivra le même chemin, ou s’il se logera ailleurs sur le plateau.

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