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Canicules, glaciers, incendies : le point de non-retour ? - Reportage #cdanslair 29.08.20

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Incendies géants en Californie, ouragan Laura en Louisiane, canicule et sécheresse en France… Les catastrophes naturelles se sont encore multipliées cet été à cause du réchauffement climatique. Mais est-il déjà trop tard pour agir ?


14 morts aux États-Unis, 31 à Haïti, 4 en République dominicaine… Jeudi, l’ouragan Laura, qui s’est abattu dans le sud des États-Unis, est l’un des plus puissants depuis plus d'un siècle et demi. Arbres et lignes électriques à terre, bâtiments détruits, toits arrachés, rues inondées ou couvertes de débris…
Des scènes de chaos qui sont amenées à se répéter à l’avenir. Cette année, le Centre national des ouragans américain, installé en Floride, s’attend à 25 phénomènes cycloniques, soit quasiment le record de 2005, qui avait enregistré 28 tempêtes et ouragans. Et avec le réchauffement climatique, ces phénomènes tendent à s’intensifier, voire à devenir plus violents. Plus tôt dans le mois, une étude publiée dans “Nature Communications Earth and Environnement” indiquait que la calotte glaciaire du Groenland avait dépassé son point de non-retour, et que les glaciers allaient disparaître inévitablement, cela même en cas d’arrêt net du réchauffement climatique.
Et ce changement climatique accélère également la prolifération de tiques, à l’origine de la maladie de Lyme, une malade infectieuse transmise par morsure. Une hausse de 2°C des températures devrait augmenter de 20 % le nombre de cas de Lyme aux États-Unis au milieu de ce siècle, selon l'université de Carnegie Mellon et le Mayo Clinic College of Medicine and Science. Cela représenterait 8,6 cas supplémentaires pour 100.000 habitants, chaque année. Le cycle de vie des tiques dépend des facteurs climatiques comme l'humidité et la température de l’environnement. Quand les températures sont plus clémentes, les tiques sont alors plus nombreuses. 
Quelles solutions pour limiter la casse ? Avec déjà un quart de leur territoire sous le niveau de la mer, les Pays-Bas innovent tout azimut pour limiter la montée des eaux et protéger les habitations. Conception de digue, réaménagement du front de mer, remblaiement… Les Hollandais sont leader en la matière et investissent des sommes pharaoniques pour rester au sec.
Les catastrophes naturelles vont-elles se multiplier en raison du réchauffement climatique ? Est-il déjà trop tard ? Quelles sont les solutions pour limiter les dégâts ?
Invités :
- Jean-Louis Étienne, explorateur, médecin, spécialiste des pôles
- Frédéric Denhez, journaliste environnement
- Françoise Vimeux, climatologue
- Françoise Gaill, océanographe, vice-présidente de la plateforme océan et climat, directrice de recherche au Cnrs

Canicules, glaciers, incendies : le point de non-retour ? - Reportage #cdanslair 29.08.20

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